PROGRAMMES
Négocier
Dans un monde qui change, où l’environnement est soumis à de nombreuses pressions, climatiques notamment, nombreux sont les cas de conflits entre des milieux, des entités ou des espèces vivantes. Le programme NÉGOCIER vise à inventer des formes de médiation et négociation pour tenter, via le sensible et la représentation des intérêts de la nature, de trouver des arrangements et des avenirs possibles.

Il s’appuie sur des outils d’approches sensibles et de traduction des perspectives et intérêts de la nature et notamment sur la création, la formation et l’exercice du corps des commissaires-interprètes de la nature (en cours de montage – voir Outils et ressources). Le programme NÉGOCIER tente également d’actualiser, pour le compte des conflits environnementaux, des outils de médiation et de négociation issus des relations internationales, de la psychosociologie du travail ou encore des mondes de la justice. Il souhaite promouvoir des formes de débat public originaux, des scènes nouvelles, dans lesquelles peuvent exister les intérêts de la nature, parfois eux-mêmes en conflits.
EN COURS
> Le Procès du sel, une fiction territoriale qui envisage le sel comme motif d’une négociation locale pour envisager des avenirs possibles. Démarche déployée par Raphaël Mathevet (CNRS) et l’Agence Bipolar, sous la scénarisation de Pascal Ferren, en partenariat avec le PNR de Camargue et le Syndicat Mixte pour la Protection de la Camargue Gardoise, dans le cadre du programme ERABLE du GIP EPAU.
> Entrave, une démarche de recherche-création autour des scènes et récits de négociation de la continuité écologique sur le bassin versant de la Loire. Démarche portée par un important collectif scientifique (Lolita Voisin, Caroline Le Calvez, Simon Chollet, etc.) et artistique (Pascal Ferren, Ninon Bardet, Ninon Bozom, etc.) sur six territoires partenaires dans le cadre du programme ERABLE du GIP EPAU.
RÉALISÉE, EN COURS DE CAPITALISATION
> Concertation et médiation pour la mise en place d’un règlement d’eau sur les Marais de l’Isac. Étude réalisée par l’Agence Camille Alfada pour le compte de l’EPTB Eaux et Vilaine et du Syndicat Chère-Don-Isac. Cette étude a notamment permis de prototyper un format de « faux procès » environnemental : le procès du vannage de l’Isac (octobre 2024).